Journal de culture outdoor de la Durban Poison : récolte massive et résistance à la moisissure

Salutations, chers cultivateurs ! Si vous souhaitez savoir comment la variété Durban Poison de Dutch Passion se développe semaine après semaine, vous êtes au bon endroit. Ma culture était vraiment très simple, sans fioritures. Donc, si vous envisagez votre propre culture extérieure de Durban Poison, vous pouvez vous attendre à peu près à la même chose.

Cette unique plante de cannabis m'a rapporté un impressionnant 1 kg (2,2 lb) de bourgeons secs presque aux couleurs de l'arc-en-ciel (avec beaucoup de nuances violettes), denses et parfaitement faciles à tailler. Qui pourrait espérer plus d'une culture en extérieur qui n'a duré que 3,5 mois environ ?

Durban Poison (Dutch Passion)

VOIR LA SOUCHE

Culture outdoor de la Durban Poison : phase de germination

J'ai commencé la germination dans un pot en plastique de 250 ml au début de l'été, quand le temps était principalement ensoleillé et que les températures diurnes oscillaient entre 20 et 25°C. Je sais que beaucoup de cultivateurs choisissent une date plus précoce, comme mai ou même avril, mais je ne voulais pas que ma Durban Poison devienne trop grande, car je prévoyais de la garder dans un pot et non dans une plate-bande surélevée.

Comme substrat, j'ai utilisé le Lightmix de Plagron, qui contient de la perlite et de la coco comme amendements de sol. J'ai simplement arrosé et ajouté uniquement le Power Roots comme stimulateur de racines bio. À la 3ème semaine, lorsque ma Durban Poison avait épuisé la plupart des nutriments du terreau et commençait à déborder de son pot, je lui ai donné quelques apports riches en azote avec le Plagron Terra Grow.

Pendant cette phase de croissance initiale lente, je complétais toujours la lumière avec une LED de 180W dans les dernières heures de la journée, et à la 4ème semaine après la germination, j'ai transplanté la Durban Poison dans son pot final de 130 litres.

Culture extérieure de la Durban Poison : phase végétative

Le jour de la transplantation, la jeune plante mesurait 36 cm et ne semblait pas petite, même dans son nouveau grand pot. Bien qu'elle ne soit pas touffue, elle était grande et comptait environ 7-8 nœuds bien développés. D'emblée, j'ai décidé de ne pas pincer sa tige centrale et de la laisser pousser verticalement, ne pinçant que les branches latérales si nécessaire.

Les racines ont manifestement apprécié d'avoir autant de nouvel espace ainsi que le stimulateur de racines et le Plagron Terra Grow, car la partie hors-sol a commencé à s'étirer et à s'étoffer rapidement. Outre la fertirrigation quotidienne, ma seule tâche était d'examiner la face inférieure des feuilles et de détruire les œufs jaunes d'un parasite - probablement des chenilles. Malheureusement, les nuisibles sont un problème avec lequel les cultivateurs extérieurs de la Durban Poison devront composer.

Une plante magnifique

À la fin du deuxième mois, j'ai dû pincer chaque branche latérale supérieure pour obtenir une plante plus touffue et des colas plus petits lors de la récolte. Dans mon cas, plus petit était préférable car il y a beaucoup de pluies à la fin de l'été, et je m'inquiète des problèmes de moisissure à chaque saison.

Nous avons eu une longue période de beau temps en juillet, avec beaucoup de soleil et des températures chaudes, et ma Durban Poison atteignait près de 2 mètres tandis que ses racines commençaient à sortir des trous de drainage. Cependant, c'était la croissance latérale qui était la plus impressionnante - la plante mesurait maintenant environ 120 cm de large.

Il faisait très chaud (pas comme les étés précédents), et ma belle Africaine buvait environ 10 litres par jour. Elle avait dépassé les 2,15 mètres de hauteur et ne fleurissait toujours pas, quand des voleurs indélicats ont fait irruption dans mon jardin et volé plusieurs plantes. Ils ont seulement coupé quelques branches de la Durban Poison (je ne sais pas pourquoi), probablement parce que le pot était trop lourd à soulever, encore moins à voler.

Floraison de la Durban Poison semaine par semaine

Si vous vous demandez combien de temps dure la floraison de la Durban Poison en extérieur, la mienne avait déjà des fleurs très visibles sur les sommets lorsque les journées duraient environ 17 heures. Cela varie selon les latitudes (vous devrez vérifier), et les plantes mettent 8 semaines à partir de ce moment pour obtenir des bourgeons complètement mûrs.

Dès que j'ai vu les premiers pistils, j'ai changé les nutriments pour le Plagron Terra Bloom, qui contient plus de phosphore et de potassium que d'azote. Même s'il ne faisait pas aussi chaud à ce moment-là, la Durban Poison est restée une plante assoiffée et a bu de plus en plus chaque semaine - finalement, jusqu'à 12 litres par jour.

J'étais étonné de voir à quelle vitesse les bourgeons se formaient : dès la 2ème semaine. À ce moment-là, ils n'étaient plus si duveteux mais avaient une certaine consistance. Les pistils semblaient même un peu violets à cause des nuits plus froides. Heureusement, l’étirement pendant la floraison en extérieur n'est rien comparée à celle en intérieur, et ma Durban Poison a encore poussé de 20 à 25 cm puis s'est arrêtée.

La résine

À la 5ème semaine, je pouvais voir beaucoup de « givre » au THC sur chaque calice et de nombreuses petites feuilles poussant entre eux. Ma Durban Poison a également commencé à dégager une odeur - principalement d'agrumes avec des notes chimiques intéressantes. Sa résistance à la moisissure se manifestait déjà : avec autant de pluie et de nuits fraîches, d'autres variétés auraient certainement moisi. Je l'ai déjà vécu.

À la 6ème semaine, les températures nocturnes étaient basses, autour de 6°C, mais cela n'a causé aucun problème et a simplement transformé les bourgeons en nugs pourpre profond et solides. Ils semblaient suffisamment mûrs pour que je pense à rincer le substrat pendant deux semaines supplémentaires, puis à récolter ma magnifique Durban Poison.

Un rinçage n'aurait pas été nécessaire dans une plate-bande surélevée, mais quand vous cultivez en pots, je ne pense pas que ce soit très différent de la culture en intérieur - il faut débarrasser la zone racinaire et les bourgeons de toute trace d'engrais. Ainsi, je donnais à la Durban Poison 13 litres d'eau pure chaque jour, et elle ne semblait même pas affamée lors de la récolte car il y n’avait presque pas de feuilles jaunissantes. J'ai eu de la chance avec la météo - les nuits étaient encore fraîches, mais les températures diurnes montaient jusqu'à 23°C, et il faisait sec et ensoleillé.

La récolte : le cauchemar du tailleur, le rêve du fumeur

J'ai coupé ma plante après 8 semaines de floraison. Bien que les colas étaient longs et épais, aucune des branches ne s'est cassée, même par grand vent. La structure des bourgeons - avec des fleurs compactes et denses et peu de feuilles nourricières - a facilité la taille, mais le nombre élevé de branches en a fait un travail très long. Une fois tout bien séché, le poids sec était impressionnant - 1000 grammes. Pas mal comme rendement pour une seule plante avec une période de floraison si courte.

Pour conclure mon journal de culture de la Durban Poison, je dirai quelques mots sur la fumée. Elle avait l'effet d'une Sativa à 100% - très stimulante mais étrangement relaxante, parfaite pour fumer pendant la journée et se sentir totalement insouciant et prêt pour tout. Elle vous fait planer comme vous ne le croiriez pas, mais ne vous attendez pas à être somnolent. Quant à la saveur, elle a un peu changé : les notes chimiques ont disparu après le séchage, et la saveur est maintenant semblable à celle des baies, avec un arrière-goût prononcé de citron vert et la fraîcheur supplémentaire d'une forêt de pins.

Voilà. J'espère que vous avez apprécié mon journal de culture de la Durban Poison autant que j'ai apprécié tout ce qui concerne sa culture : la hauteur de la plante, la taille des bourgeons, la quantité de trichomes, le rendement et le profil des cannabinoïdes. Si mon guide vous incite à essayer cette variété en extérieur, je serai heureux, et je vous souhaite toute la chance du monde !

Herbies Head Shop refuse expressément de soutenir l'utilisation, la production ou la distribution de substances illégales. Pour plus de détails, consultez nos mentions légales.