Qu'est-ce que le cannabis à photopériode ?

Si vous êtes un cultivateur novice, vous vous demandez peut-être ce qu’est le cannabis à photopériode et à quoi vous attendre en achetant ce type de graines. En résumé, ce type de cannabis nécessite des cycles de lumière spécifiques pour déclencher la phase de floraison. Ces variétés sont également réputées pour produire des plantes plus grandes, avec des têtes plus abondantes et plus puissantes. Cependant, elles demandent plus de soins et un temps de culture plus long. Dans cet article, nous explorerons tout ce qui concerne le cannabis photopériodique : ses avantages, ses inconvénients, ainsi que quelques conseils pour choisir la variété la mieux adaptée à vos besoins.

Alors, qu’est-ce que le cannabis à photopériode exactement ?

Le cannabis à photopériode est le type de marijuana le plus courant que l'on trouve dans la nature. Presque toutes les variétés et modifications génétiques de cannabis sont photopériodiques, à l'exception du cannabis Ruderalis. Leur principale caractéristique réside dans leur réaction au raccourcissement des heures de lumière du jour. Lorsque cela se produit, le cannabis photopériodique reçoit un signal interne indiquant l’approche de la saison froide. En réponse, il commence à fleurir et à se polliniser pour produire des graines avant la fin de la saison, assurant ainsi la survie de l’espèce.

Comment fonctionne le cannabis photopériodique

Pendant la phase végétative, les plantes de cannabis ont besoin de plus de lumière, le schéma habituel étant de 20 heures de lumière pour 4 heures d'obscurité. Certains cultivateurs utilisent également un cycle de 16/8 ou 18/6 en fonction de leurs préférences et de leurs besoins. Pour déclencher la floraison, les plantes photopériodiques nécessitent un changement, passant de par exemple 18 heures de lumière à un cycle d’au moins 12 heures de lumière et 12 heures d’obscurité, que la plupart des cultivateurs maintiennent jusqu’à la récolte.

Indica à photopériode vs Sativa à photopériode

Les variétés de cannabis à photopériode se divisent généralement en deux types : Indica et Sativa. Les variétés Sativa proviennent des régions tropicales, ce qui signifie qu’elles nécessitent plus de lumière et sont caractérisées par des périodes végétatives plus longues. Cette phase peut durer jusqu’à 12 à 15 semaines, et les plantes peuvent atteindre la taille d’un petit arbre. Les variétés Sativa peuvent être cultivées en extérieur, mais de préférence dans des climats chauds où la discrétion n’est pas un problème.

Les variétés Indica, quant à elles, proviennent de la région de l’Hindu Kush, réputée pour son climat rigoureux et ses températures plus froides. Cela en fait une option idéale pour la culture en extérieur dans des environnements plus difficiles. Les plantes Indica mûrissent plus rapidement et sont également plus petites que les plantes Sativa, ce qui en fait un excellent choix pour la culture en intérieur.

Photopériode vs Autofloraison : Quelle est la différence principale ?

La principale différence entre les variétés à autofloraison et à photopériode réside dans leur mode de floraison. Les variétés à autofloraison commencent à fleurir automatiquement lorsqu’elles atteignent un certain âge, indépendamment du cycle de lumière. En revanche, les variétés photopériodiques nécessitent une transition vers un cycle de lumière 12/12, c’est-à-dire comprenant au moins 12 heures d'obscurité, pour passer de la phase végétative à la floraison.

Les autofloraisons ont un cycle de vie prévisible, ce qui en fait un excellent choix pour les cultivateurs débutants. Ces plantes sont généralement plus petites que les photopériodiques, ce qui les rend idéales pour la culture en intérieur. Leur indépendance vis-à-vis des cycles lumineux permet une récolte beaucoup plus rapide, bien que les rendements soient généralement inférieurs à ceux des plantes photopériodiques. De plus, les taux de cannabinoïdes, tels que le THC et le CBD, sont souvent plus faibles chez les autofloraisons, même si certaines variétés récentes comblent progressivement cet écart. Par ailleurs, les autofloraisons ne peuvent pas être clonées.

Les graines à photopériode, quant à elles, offrent une vaste diversité de variétés, et les plantes qu’elles produisent sont généralement plus grandes que celles des autofloraisons à maturité. Leurs têtes sont plus volumineuses et présentent généralement des taux de THC et de CBD plus élevés. Cependant, cette qualité s’accompagne d’un cycle de culture beaucoup plus long, pouvant atteindre environ 7 mois, et nécessite une gestion minutieuse de l’éclairage en intérieur. En règle générale, les plantes photopériodiques demandent plus d’attention et un niveau de compétence plus élevé pour les cultiver avec succès.

Photopériode vs Autofloraison : Quelles variétés conviennent le mieux aux débutants ?

Les débutants se tournent souvent vers des graines à autofloraison féminisées. D’une part, ces graines étant féminisées, vous n’avez pas à vous soucier de la présence de plantes mâles pouvant compromettre votre récolte. D’autre part, leur caractéristique à autofloraison fait que vous n’avez pas à ajuster les cycles d’éclairage. Dans l’ensemble, vous n’avez pas à avoir un haut niveau de compétence en culture de cannabis.

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Cela dit, de nombreuses variétés à photopériode conviennent également aux débutants ! Avec un peu de recherche avant de commencer, vous pouvez obtenir des récoltes exceptionnelles. Notre blog fournit toutes les informations essentielles dont un cultivateur novice a besoin pour réussir la culture de cannabis. Maintenant, voyons pourquoi tant de personnes continuent de choisir les variétés photopériodiques.

Pourquoi choisir le cannabis à photopériode ?

Rendement et qualités du produit final

Le cannabis à photopériode est un classique intemporel dans le monde de la culture. Il est reconnu pour ses rendements élevés et ses effets puissants, avec un contenu en THC plus important. Malgré la popularité croissante des variétés à autofloraison, les plantes photopériodiques restent plus courantes, généralement plus puissantes et offrant une plus large gamme de saveurs.

Plantes plus adaptées au palissage

Disposant de plus de temps pour se rétablir que les autoflos, les variétés à photopériode permettent également davantage de techniques de palissage. Cette qualité offre une approche plus pratique et un meilleur contrôle du processus de culture, ce qui permet d’augmenter les rendements et séduit les cultivateurs expérimentés. Leurs rendements généreux et leur pureté génétique en font un choix privilégié, même si elles demandent plus d’efforts.

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Cycles de lumière : l’ingrédient secret du cannabis à photopériode

Lorsque vous commencez à cultiver des variétés à photopériode, vous vous demandez peut-être quelle quantité de lumière elles nécessitent réellement. Comme le cycle de vie des plantes de cannabis photopériodiques dépend entièrement de l’éclairage, il n’est pas surprenant que savoir comment le configurer et le contrôler soit essentiel pour tout cultivateur de ces variétés. Voyons maintenant ça en détail.

Vous cultivez en intérieur ? Voici comment contrôler votre éclairage

Pour réussir une culture en intérieur, il est essentiel de vous procurer une minuterie fiable pour votre système d'éclairage. Elle allumera et éteindra automatiquement les lampes de votre espace de culture, ce qui facilitera le respect du cycle de lumière. Pendant la phase végétative, utilisez un cycle de 18/6 ou 20/4, puis passez à un cycle de 12/12 pour la floraison.

Bien que maintenir un calendrier d’éclairage demande un peu plus d’efforts, vous serez récompensé par des rendements plus élevés si vous laissez votre plante en phase végétative un peu plus longtemps. Une fois qu’elle atteint la taille souhaitée, il vous suffit de passer à un cycle de 12/12.

Peut-on cultiver des plantes photopériodiques toute l’année en intérieur ? Absolument ! Tant que vous fournissez des conditions optimales et réglez correctement l’éclairage, votre culture ne sera pas affectée par les conditions météorologiques.

Culture en extérieur : Laissez la nature faire le travail

La caractéristique principale des variétés à photopériode est leur dépendance aux cycles de lumière, ce qui signifie que les plantes ne fleuriront que lorsque les heures de lumière du jour diminueront à 12-14 heures. Les temps de floraison indiqués dans les caractéristiques de la variété sont approximatifs et peuvent être prolongés de 1 à 3 semaines, en fonction des conditions environnementales, de la lumière, des nutriments et des facteurs de stress. Prenez cela en compte lors de la planification de votre culture.

Lors d’une culture en extérieur, vous devez tenir compte de ces éléments, mais aussi de la pollution lumineuse potentielle provenant de sources comme les lampes extérieures, les projecteurs de sécurité ou même une lampe de poche. Cela peut empêcher vos plantes de passer à la phase de floraison ou déclencher une révégétation. Choisissez un emplacement de culture isolé et exempt de toute pollution lumineuse, qu'elle soit régulière ou occasionnelle.

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Défis courants de la culture du cannabis à photopériode

Comme mentionné précédemment, cultiver des variétés photopériodiques peut être un peu plus complexe que les autofloraisons, et les cultivateurs peuvent rencontrer plusieurs défis courants au cours du processus.

Que se passe-t-il si je dérègle les cycles de lumière ?

Si vous cultivez en extérieur, cela ne vous concerne pas vraiment. Mais c’est un impératif si vous cultivez en intérieur. Lors de la culture des variétés à photopériode, il est crucial de respecter un calendrier d’éclairage strict. Si le cycle de lumière change de manière irrégulière, par exemple en passant de 18/6 à 12/12, puis de nouveau à 18/6, ou si les plantes subissent une pollution lumineuse ou du stress, elles peuvent commencer à fleurir trop rapidement, retourner en phase végétative ou même ne produire aucune récolte.

En intérieur : Les risques de stress lié à la lumière

Un excès de lumière peut poser de graves problèmes et doit être corrigé immédiatement. Pendant la floraison, un éclairage trop intense peut dégrader le THC contenu dans la résine. Les signes d’un excès de lumière incluent des feuilles et des têtes brûlées près de la source lumineuse, tandis que le reste de la plante semble normal. Dans ce cas, il est conseillé de relever la lampe ou le système d’éclairage pour l’éloigner de la plante ou de réduire son intensité.

Il est également important de surveiller l’éclairage pendant la phase végétative, car les plantes peuvent rapidement s’étirer et subir un stress lié à la lumière. Si la lampe est déjà à sa hauteur maximale, il peut être utile de la remplacer par une lampe moins intense. Les brûlures de lumière sont souvent accompagnées d’un stress thermique, donc une meilleure ventilation peut également être bénéfique.

En extérieur : Comment éviter la pollution lumineuse ?

Lorsque les plantes sont cultivées en extérieur, la pollution lumineuse, comme celle des lampadaires, peut empêcher les variétés photopériodiques de fleurir à temps ou provoquer un retour à la phase végétative. Pour éviter cela, vous pouvez couvrir vos plantes pour bloquer la lumière pendant les heures d’obscurité, tout en assurant une bonne ventilation. Toutefois, gardez à l’esprit que la lumière naturelle de la lune et des étoiles ne pose aucun problème.

Gérer les hermaphrodites

Les problèmes de lumière comme la pollution lumineuse (interruption de la période d’obscurité par de la lumière), le stress lié à la lumière ou une simple prédisposition génétique peuvent également entraîner un risque d’hermaphrodisme des plantes. L’hermaphrodisme chez le cannabis désigne la présence de caractéristiques mâles et femelles sur une même plante, ce qui peut causer une auto-pollinisation et réduire la qualité de la récolte. Il est donc crucial d’éviter toute exposition à la lumière la nuit en culture extérieure, et durant les périodes d’obscurité en culture intérieure.

Examinez régulièrement vos plantes. Si vous détectez des fleurs mâles, rappelant des bananes, retirez-les délicatement à l’aide de ciseaux ou de pincettes, en prenant soin de ne pas libérer de pollen. Après cette opération, lavez-vous les mains et vaporisez vos plantes avec de l’eau pour neutraliser tout pollen restant.

Si l’hermaphrodisme survient tôt pendant la floraison et qu’un grand nombre de fleurs mâles apparaissent, il est préférable de retirer immédiatement la plante pour éviter la pollinisation des autres plantes. Cela permettra de protéger la qualité et le rendement global de votre culture.

Conclusion

Les variétés de cannabis à photopériode offrent aux cultivateurs un contrôle accru sur le processus de culture, permettant d’obtenir des rendements plus importants et des têtes plus puissantes. Bien qu’elles nécessitent une attention particulière aux cycles de lumière et un temps de culture plus long, les efforts investis sont largement récompensés.

Pour ceux qui souhaitent acheter des graines de cannabis, choisir des variétés photopériodiques est une excellente manière d’explorer des techniques de culture avancées et de maximiser le potentiel de la récolte. Que vous soyez un cultivateur novice ou expérimenté, maîtriser les besoins spécifiques des plantes à photopériode peut enrichir votre expérience de culture et vous offrir des résultats impressionnants.

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